Mort subite du nourrisson : La cause retrouvé par des scientifiques ?

Et si des chercheurs avaient pu enfin trouver la cause de la mort subite du nourrisson ? Ils ont en effet analysé des cerveaux de bébés qui ont été victimes et semblent avoir découvert une anomalie qui pourrait répondre à beaucoup de questions.

Les jeunes parents ont au moins une fois redouté vivre la mort subite du nourrisson. Ce syndrome qui ne présente aucun symptôme est source d’angoisse les premiers mois. On compterait chaque année entre 250 et 300 bébés morts subitement. Récemment, des chercheurs de l’université d’Oxford ont publié une étude sur le sujet pour comprendre ce syndrome. On peut ainsi retrouver cette étude dans le Journal of Neuropathology and Experimental Neurology. Il évoquerait une anomalie cérébrale qui expliquerait la mort subite du nourrisson. En y regardant de plus prêts, ils ont pu identifier une altération sur le récepteur 5-HT2A/C de la sérotonine.

Un trop-plein d’oxygène comme cause ?

Par le passé, ce récepteur avait déjà été identifié (sur des souris) comme un récepteur participant à l’éveil et à l’auto-réanimation. Il permet ainsi au cerveau d’être oxygéné durant le sommeil. Si ce récepteur est altéré, le bébé n’arrive pas à réguler son taux d’oxygène dans son cerveau. Il ne peut donc pas se réveiller pour alerter sa détresse.

Les scientifiques de l’université d’Oxford ont pu analyser le cerveau post-mortem de 70 nourrissons décédés de ce syndrome. Ainsi ils les ont mis en comparaison avec des cerveaux « sains ». Et dans tous les cas, ils ont pu retrouver une altération du récepteur 5-HT2A/C.

D’autres recherches complémentaires sur la mort subite du nourrisson

Même si on espère beaucoup de cette étude, la médecine actuelle n’est pas capable d’analyser le cerveau des nouveau-nés pour déterminé à la naissance s’il présente une altération du tronc cérébral. On ne sait pas également ce qui est susceptible à causer cette anomalie.

Pour le moment, il est conseillé de continuer de prendre toutes les mesures pour éviter les risques de mort subite du nourrisson. On pense toujours que cela survient lorsque trois facteurs sont réunis : “Quand l’enfant se trouve dans une période critique de son développement cardiorespiratoire au cours de sa première année, qu’il est confronté à un facteur de stress extérieur, comme une position de sommeil face contre terre ou le partage d’un lit, et qu’il présente une anomalie biologique qui le rend vulnérable à des problèmes respiratoires pendant son sommeil”, selon les chercheurs d’Oxford.

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