Elle se retrouve plongée dans un coma de dix-sept jours à la suite de la prise d’ibuprofène pour atténuer ses crampes menstruelles.

En tout, elle a été soumise à plus de 24 procédures chirurgicales, y compris des greffes de cornée et des greffes de cellules souches.

Elle souffrait énormément de ses douleurs menstruelles et a donc pris de l’ibuprofène en vente libre aux États-Unis pour y remédier. Cependant, après 48 heures, elle a commencé à ressentir des démangeaisons oculaires, et le jour suivant, des cloques de sang sont apparues dans sa bouche.

Sa situation s’est rapidement détériorée : son visage s’est couvert d’ampoules et sa vision est devenue floue. Plongée dans un coma pendant 17 jours, elle décrit cette expérience comme une sensation de brûlure interne. Après s’être réveillée, elle a constaté que son corps était entièrement bandé et sa vision très altérée.

Les médecins ont identifié qu’elle avait développé le syndrome de Stevens-Johnson, une réaction grave du corps à l’ibuprofène. Ce syndrome, ainsi que le syndrome de Lyell, sont des troubles cutanés potentiellement mortels, caractérisés par une éruption cutanée, une desquamation de la peau et des lésions ulcéreuses touchant toutes les muqueuses.

En raison de ce syndrome, elle porte toujours les cicatrices de cette épreuve sur sa peau, et ses yeux ont été gravement endommagés. Elle raconte que les médecins ont qualifié sa survie de miracle. Sa famille lui a interdit de se regarder dans le miroir pendant plusieurs jours. Lorsqu’elle a finalement osé, elle a été confrontée à un visage qu’elle ne reconnaissait pas.

Au total, elle a subi plus de 24 interventions chirurgicales, notamment des greffes de cornée et de cellules souches. À ce jour, sa vision est d’environ 40%. Elle doit suivre des contrôles oculaires bimensuels et un traitement ophtalmologique à vie pour préserver ce qui lui reste de vue.

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